La soumission à l'UE mène à la faillite

Publié le par Adriana Evangelizt

Et nous dirons NON à l'Europe comme elle se présente actuellement, pour la plupart. L'Europe telle qu'elle se profile ne nous amène rien de bon. Elle est sous la tutelle étatsunienne et les pays de l'Est n'ont pas à nous être imposés comme ils le sont et dans l'état actuel de leur construction sociale. Il faut savoir que dans la plupart de ces pays, les cartes bancaires et les chéquiers ne sont pas encore en vigueur pour la majorité de la population. Que les chômeurs n'ont nulle indemnité et que la sécurité sociale n'existent pas. Et que dire des conditions de vies des orphelins comme en Roumanie et du respect des droits de l'homme ?

La soumission à l’UE mène à la faillite


Liquidation de la Sogerma (EADS), privatisation d’EDF-GDF, mise en Bourse d’Aéroports de Paris, lancement des opérations d’absorption-liquidation d’Arcelor par Mittal et d’Alstom par Bouygues, rachat-absorption d’Euronext par le New York Stock Exchange...

Que va-t-il rester de ce pays, de son industrie, de son économie ?

Projet de loi liquidant le statut de la fonction publique, démantèlement des administrations centrales de l’Etat et de la Sécurité sociale, mesures destructrices de l’école républicaine, rapport Chertier, rapport Hadas-Lebel...

Que va-t-il rester de ce pays, de toutes ses conquêtes de la démocratie sociale arrachées depuis deux siècles ?

Au lendemain du référendum au Monténégro, les « commentateurs » se déchaînent : « Un véritable défi pour l’Union européenne (...). La mosaïque yougoslave est en train d’exploser (...). Par un effet de dommages collatéraux, Basques et Catalans, pour le moins, veulent également s’engouffrer dans la brèche ouverte » (1). « Le respect des racines (...) est, de nos jours, un besoin vital (...). Les communautés de base assurent l’équilibre et la joie simple du périmètre naturel » (2).

Que va-t-il rester de ce pays et de toutes les conquêtes de la démocratie politique inscrites dans la République une et indivisible ?

Ouvrir une issue : là est l’urgence. Chacune de ces mesures destructrices trouve sa source - nous le démontrons (lire pages 2, 3 et 5) - dans les directives européennes, au compte du capital financier nord-américain.

Peut-il y avoir une issue sans remettre en cause ce carcan de l’Union européenne ?

Dans le climat délétère de la crise de décomposition politique et institutionnelle, cette question en appelle une autre : est-il possible d’ouvrir une issue sans changer les institutions de ce pays ?

A une délégation du comité pour la reconquête de la démocratie des Alpes-de-Haute-Provence, M. Jean-Louis Bianco, député socialiste, a déclaré : « Le vote du 29 mai était à la fois une condamnation de la politique de droite (et) un rejet de la construction européenne. » Et M. Bianco - qui se prononce notamment contre la suppression des communes et le transfert des TOS - de conclure : « Il faut donc rebâtir. »

Mais il ajoute que « la question centrale n’est pas institutionnelle » et qu’« on a à assurer une situation qui nous est imposée, même si c’est par certains aspects catastrophique ».

N’est-ce pas le centre du problème ? Si la situation est catastrophique - et elle l’est - et si elle impose de « rebâtir », peut-on ne pas toucher aux institutions et se condamner ainsi à poursuivre sur la voie de la catastrophe ?

N’est-ce pas précisément parce que ce fut là le choix de tous les gouvernements successifs depuis vingt-cinq ans que notre pays en est rendu à la tragique situation d’aujourd’hui ?

Personne ne peut le contester : le pays se délite.

Personne ne peut le contester : le peuple français, par son vote du 29 mai, a clairement signifié sa volonté d’en finir avec les diktats imposés par la Commission européenne de Bruxelles, institution antidémocratique s’il en est.

Qui aura l’autorité et la légitimité pour traduire en actes cette exigence démocratique et rompre le lien qui soumet le pays au joug destructeur de l’Union européenne ?

Qui aura l’autorité et la légitimité pour restaurer la démocratie politique et garantir au peuple le rétablissement de toutes les conquêtes de la démocratie sociale arrachées par la lutte de classe ?

Qui, sinon l’Assemblée constituante des représentants du peuple, désignés et mandatés pour sortir le pays de l’ornière désastreuse dans laquelle l’enfonce chaque jour davantage la soumission à Bruxelles ?

Pour l’immense majorité des ouvriers, des employés, des paysans, des jeunes, des chômeurs, des retraités, pour le peuple qui souffre, l’heure n’est-elle pas venue de dire aujourd’hui, comme il y a un an le 29 mai : non !

Source : Bellaciao

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans L'UE ET LA FRANCE

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